Le groupe de réflexion canadien a constaté que l’une des principales raisons du rejet était la croyance que l’étudiant ne pourrait pas retourner dans son pays d’origine après ses études, malgré les efforts du gouvernement pour encourager les étudiants étrangers à rester et à travailler au Québec après l’obtention de leur diplôme.
«Ces critères n’ont plus leur raison d’être et dénotent une certaine incohérence dans un contexte où des efforts sont déployés par les deux paliers de gouvernement pour inciter les diplômés étrangers à s’installer au Québec», a déclaré Daye Dallio, économiste principal à l’IDQ.
Le Québec a également connu des taux de refus plus élevés que les autres régions. L’IDQ a blâmé cela sur le plus grand nombre de candidats africains, qui sont plus susceptibles d’être rejetés par IRCC. En 2021, 72% des demandes faites par des étudiants d’origine africaine se sont vu refuser des permis d’études.
Des représentants du secteur de l’éducation internationale ont précédemment appelé le gouvernement à remédier au taux élevé de refus de visa parmi les étudiants africains.
Paul Davidson, président d’Universités Canada, a déclaré à une commission parlementaire en 2022 qu’il s’agit d’un “défi urgent que nous devons relever”.
L’IDQ a indiqué dans un communiqué que la situation pourrait affecter l’attractivité de la province, notamment auprès des étudiants francophones.
Le nombre d’étudiants internationaux au Québec a plus que doublé au cours de la dernière décennie et plus de ces étudiants restent et travaillent après avoir obtenu leur diplôme, en partie grâce au programme de l’expérience québécoise qui offre une voie vers la résidence permanente.
Le nombre de titulaires de permis de travail postdiplôme a triplé entre 2015 et 2022, passant de 9 825 à 31 915. Le nombre de nouveaux résidents permanents diplômés d’un établissement canadien a également triplé au cours de cette période, passant de 3 690 à 11 290.
“L’intégration des immigrés sur le marché du travail s’est beaucoup améliorée ces dernières années”
« Au Québec, l’intégration des immigrants au marché du travail s’est grandement améliorée au cours des dernières années, souligne Emna Braham, directrice générale de l’IDQ.
Mais l’IDQ a constaté que le processus d’obtention de la résidence permanente est lent en raison des exigences de travail, les diplômés ayant besoin de 12 à 18 mois d’expérience et des délais de traitement plus longs par IRCC pour les candidats au Québec, par rapport aux autres régions.
Le groupe de réflexion a appelé les gouvernements québécois et fédéral à accroître l’accès aux permis d’études pour les étudiants choisis par les établissements de la région ainsi qu’à accélérer l’accès à la résidence permanente pour les diplômés de ces établissements.
IRCC a été contacté pour commentaires.
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