
Vue d’une rangée de bâtiments couverts de brume à Bangkok. -AFP
BANGKOK – La Thaïlande est confrontée à la pire pollution de l’air au monde à ce jour lorsque la brume frappe presque tous les quartiers de Bangkok, provoquant une augmentation du nombre de personnes cherchant un traitement pour des problèmes respiratoires dans les hôpitaux.
Dans le même temps, la campagne précédant les élections législatives (GE) du 14 mai a vu les chefs de parti faire campagne en invitant les gens à se rassembler dans des lieux ouverts dont ils craignaient d’aggraver la situation.

L’activité de combustion de la paille de riz à Nakhon Nayok est l’une des causes de la pollution de l’air dans toute la Thaïlande. -AFP
Selon les responsables de la santé, depuis le début de cette année près de 2,4 millions de résidents thaïlandais ont eu besoin d’un traitement lié à la pollution de l’air, dont près de 200 000 personnes cette semaine.
Bangkok et la ville septentrionale de Chiang Mai ont été nommées la semaine dernière les 10 villes les plus polluées au monde, selon la société de surveillance de la qualité de l’air IQAir.
Spécialiste des problèmes respiratoires au Central Chest Institute de Thaïlande, Piamlarp Sangysayunh a déclaré avoir constaté une augmentation drastique du nombre de patients depuis février dernier.

Le personnel médical traite un patient qui est traité pour un essoufflement dans un hôpital de Bangkok. -AFP
“Les patients ont généralement des problèmes respiratoires tels que la toux et les maux de gorge”, a-t-il déclaré à l’AFP, ajoutant que la moitié des cas provoquaient une inflammation des yeux.
Il a ajouté que les personnes âgées sont les plus vulnérables à la pollution de l’air, qui aggrave les maladies existantes et qu’elles sont obligées de demander l’aide de machines à oxygène.
De plus, les vendeurs de rue et les chauffeurs de taxi de Bangkok font partie des groupes à haut risque car ils sont les plus exposés à la pollution de l’air lorsqu’ils travaillent à l’extérieur.

Échantillons de pollution de l’air prélevés à plusieurs endroits différents en Thaïlande. -AFP
Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Thaïlande, Jos Vandelaer, a déclaré que la pollution de l’air n’est pas seulement un problème de santé, mais affecte également la productivité économique.
“Si les malades ne peuvent pas aller travailler, il y aura une réduction de l’activité économique”, dit-il à l’AFP.

Les motocyclistes sont obligés de porter des masques faciaux alors que la brume frappe Chiang Mai. -AFP
Selon l’économiste environnemental de l’Université de Kasetsart, Witsanu Attavanich, le coût économique de la pollution de l’air en Thaïlande en 2019 équivaut à 63,1 milliards de dollars américains (280,9 milliards de RM), soit 11 % du produit intérieur brut (PIB).
La fumée des incendies de forêt, les agriculteurs qui brûlent les chaumes des cultures et les émissions des véhicules et la fumée produite par l’industrie lourde sont parmi les principales sources de smog toxique dans le pays.

Une femme porte un masque facial en se promenant à Bangkok. -AFP
Les experts disent que le modèle climatique El Nino aggrave également le problème de la brume en Asie du Sud-Est. -AFP
Reference :
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