
Un ouvrier tire un chariot chargé de viande de cheval au centre d’abattage AIM (Abattoirs industriels de la Manche) de Sainte-Cécile. -AFP
MARSEILLE – Au total, 25 personnes ont été jugées lundi dans le sud de la France après avoir été accusées d’avoir abattu des chevaux issus de l’industrie pharmaceutique et d’avoir vendu sur le marché de la viande d’animaux alors qu’elle était impropre à la consommation humaine.
Le principal prévenu dans le procès de la ville de Marseille est le grossiste en viande Patrick Rochette.
Alors que 18 personnes, dont des vétérinaires, des commerçants et des bouchers, ont également été accusées de diriger un réseau de commerce de viande de cheval contaminée.
Tous les prévenus, dont des Belges et des Néerlandais, sont jugés depuis juin dernier pour violation des règles d’hygiène de l’Union européenne (UE) régissant le commerce de la viande de cheval.
Ils sont accusés d’avoir falsifié des documents officiels entre 2010 et 2015 et d’avoir fait croire aux propriétaires des vieux chevaux que les animaux passeraient le reste de leur vie à la campagne, alors qu’en fait ils continuaient à être emmenés à l’abattoir.
Les enquêteurs ont décrit le scandale comme “une pratique frauduleuse à grande échelle”.
Dans le scandale, de faux documents ont été remis à des chevaux utilisés pour produire du sérum par la société pharmaceutique Sanofi-Pasteur dans une ferme du sud de la France.
Les chevaux avaient auparavant été définitivement interdits d’abattage pour la consommation humaine.
Malgré cela, les faux documents ont permis d’abattre les animaux à Narbonne dans le sud de la France, y compris à Vérone en Italie et à Barcelone en Espagne.
Cependant, les experts chargés d’enquêter sur l’affaire ont conclu qu’il n’y avait “pas de risque toxicologique majeur” pour les consommateurs.
En raison de leur capacité à produire beaucoup de sang et d’urine, les chevaux ont longtemps été utilisés dans l’industrie pharmaceutique pour produire des vaccins, des sérums et d’autres produits thérapeutiques.
La viande de cheval est généralement moins chère que la viande de bœuf et fait depuis longtemps partie de l’alimentation de nombreux pays européens, dont la France, mais sa popularité a diminué au cours des dernières décennies et sa production est étroitement contrôlée.
Le plus grand scandale de la viande de cheval a éclaté en 2013 lorsque des millions de produits prêts à consommer ont été rappelés dans des magasins à travers l’Europe après avoir découvert qu’ils contenaient de la viande de cheval au lieu de bœuf, comme indiqué sur l’étiquette. -AFP
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